Parmi les personnes que je rencontre, beaucoup me disent avoir des difficultés à dire NON que ce soit dans le monde professionnel, en famille, dans le couple, en tant que parents, en tant qu’adolescent….
Pourquoi ?
Ce petit mot de trois lettres n’est pas anodin, il a une très grande force.
La capacité à dire NON demande une grande détermination, la force de s’affirmer. Cette capacité s’acquiert dans l’enfance, durant la période du « NON », la période du « terrible Two ». Ce passage particulièrement pénible pour les parents, est primordial pour l’enfant. Il lui permet de construire sa personnalité, de tester ses limites et celles des autres car dire NON, c’est poser ses limites.
Dire NON signifie dire à la personne en face de soi : « Ceci ou cela ne correspond pas à mes besoins du moment, cela dépasse mes limites. Savoir dire NON c’est donc se respecter. S’affirmer, ce n’est pas être un superman ou une superwoman mais c’est être conscient de qui on est, que l’on est une personne à part entière avec des émotions et des besoins, des limites et ne pas fonctionner à « marche forcée ».
Faut-il se culpabiliser de dire NON ? Quel est le danger de dire NON ?
Il y a certes la peur de déplaire, la crainte de perdre l’autre, de perdre son amour, sa reconnaissance, son attention.
Vous sentiriez-vous rassuré(e), si je vous disais que ce n’est pas parce que vous vous affirmez, que vous dites NON, que vous exprimez vos besoins, vos limites, que la personne devant vous appréciera plus ou moins ! Pour la simple et bonne raison qu’il ou elle ne vous aime pas parce que vous dites OUI tout le temps. Dire NON c’est aussi pouvoir dire OUI en conscience, dire un OUI franc.
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